Mirabel

Village de charme et de caractère d'origine médiévale et anciennement fortifié, bâti au pied d'une falaise basaltique sur laquelle existaient deux châteaux dont il ne reste qu'un donjon.
C'est la patrie d'Olivier de Serres. De nos jours le village est en cours de restauration.







On l'appelle Mirabel mais c'est d'une cerise dont il s'agit ici. Une cerise sur le gâteau de ce plâteau de dessert qu'est le Coiron.
Ce qui frappe c'est ce long monolithe rectangulaire, basaltique, qui s'avance à l'horizontale au-dessus du village.
Posé dessus, un autre monolithe basaltique lui aussi, qui grimpe tout droit vers les cieux, comme un petit enfant qui ferait tenir du beau sur du solide.
Il aurait peint les angles du monolithe vertical en blanc pour que ce soit encore plus joli.
Une double harmonie, une ruine étonnante posée sur un morceau de nature minérale.
Mira-bel, ça veut peut-être dire "voir le beau" en quelque langue d'esthète.....



Son église du 19° siècle, située en dehors du village





vestiges des ramparts


Porte des anciens ramparts


Entrée du vieux village. Petite visite à travers les vieilles ruelles ...Suivez-moi.


































Le petit chemin escarpé qui grimpe du village jusqu'à la tour ...


ruines du château de la Roche
La grande tour noire faisait partie de deux anciens châteaux forts dont le dernier rendit l'âme au XVII° siècle.
Il n'en reste rien, enfin à part cette tour, jadis point d'observation militaire idéal.
Ce château qui n'est plus fut édifié entre le XIII° et le XIV° siècle, les réformés en avaient fait une de leur forteresse.
Démantelé en 1629 sur l'ordre de Richelieu, il fut tout de même habité jusqu'à la fin du XVIII° siècle.
Durant les guerres de religion, les catholiques controlant la vallée du Rhône et le passage du col de l'EScrinet,
Mirabel jouait un rôle stratégique et assurait le passage des Hughenots vers le Dauphiné et la Suisse.

Tour de Mirabel:
Après la Saint-Barthélémy (23-24 août 1572), une partie des réformés chassés de Villeneuve de Berg vint se réfugier à Mirabel, qui resta une place forte huguenote
tout au long des guerres de Religion. Les seigneurs protestants d'Arlempdes et les seigneurs catholiques de La Roche des Astars possédaient alors chacun l'un des deux
châteaux. Le château de Mirabel jouait alors un rôle stratégique pour les protestants et assurait le passage des Huguenots vers le Dauphiné et la Suisse car il était
possible de rejoindre Privas, via la vallée de l'Auzon, en évitant le col de l'Escrinet et la vallée du Rhône tenus par les catholiques. Ce fut effectivement de cette
manière que Rohan secourut à deux reprises Privas, en 1621 et en 1628. Aussi les 4000 hommes de Montmorency, aidés de quatre canons, vinrent-ils réduire la place forte
protestante en juin 1628. Les deux châteaux et les remparts du village furent alors démantelés. Seul subsista le donjon du château des La Roche des Astars, seigneurs
catholiques..

La tour servit néanmoins aux FFI en 1943-1944. Presque démantelée , on décida finalement de la conserver et de la consolider en 1970.






Les toits du village vus de la tour
Panorama sur la vallée
C'est de ce point, qui surplombe, que l'on communiquait avec toute la vallée par signaux lumineux



Un mirabelois ;-)




















la base de la masse rocheuse horizontale rappelle quelques tuyaux d'orgues


Textes extraits du guide du routard 2002/2203




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